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Photo du rédacteurAmandine Ruas

Remettre la bienveillance à sa juste place!

Dernière mise à jour : 4 févr.

« On ne vit réellement que lorsque l’on a la bienveillance des autres », Goethe.

Pourquoi parler de bienveillance ?

Cela fait quelques mois déjà que je veux prendre le temps d’écrire un article sur ce sujet !

Pourquoi ?

  1. Parce que cette valeur & qualité humaine me tient particulièrement à cœur, dans ma vie de tous les jours et dans mon métier de coach ! J’en suis convaincue de par mon expérience d’accompagnante : la bienveillance est l’une des clés de relations douces, épanouies, et justes, avec les autres et avec soi-même également !

  2. Parce que je m’attriste de voir que le terme de « bienveillance » est parfois : - galvaudé et utilisé à tort et à travers (des personnes pensent être bienveillantes alors qu’elles s’interdisent en fait de dire ce qu’elles pensent – ou d'ailleurs, elles le disent ensuite dans le dos des autres) - critiqué comme une faiblesse de caractère (être bienveillant serait se faire marcher sur les pieds... eh bien non!)


Alors je tiens à redonner sa juste valeur à la bienveillance. Oui, il n’y a que dans une relation bienveillante ou un climat de bienveillance que l’on éclot, que l’on s’améliore, que l’on accepte de faire tomber le masque et d’être authentique, que l’on peut apprendre, grandir, évoluer, faire confiance à l’autre et se faire confiance à soi.

Bienveillance

Pourquoi certains remettent en question la bienveillance ?


Parce qu’on la confond parfois avec le fait :

  • De dire oui à tout, de se laisser marcher sur les pieds, d’accepter l’agressivité de l’autre ou sa manipulation sous prétexte de le « comprendre », de se laisser faire sans rien dire.

  • De n’avoir aucun avis, aucune opinion, aucun sens critique

  • De ne pas s'affirmer et dire lorsque l’on n’est pas d’accord avec un comportement, une façon de penser, une parole ou une attitude.

  • De sourire niaisement et d’acquiescer, même lorsque l'autre dépasse les bornes

  • De faire même parfois preuve d’un brin d’hypocrisie, et de critiquer l’autre dans sa tête (ou son dos!) pour ne pas le heurter en le remettant en question.

Eh bien, NON, tout cela n’a rien de bienveillant, puisque ces attitudes ne respectent ni l’autre, ni vous-même.

Maintenant que cela est dit, vous vous demandez sûrement, être bienveillant, c’est QUOI finalement ?

Bienveillance, écoute, communication

Christophe André (dont j’affectionne énormément le travail de psychologue, de psychiatre, d’écrivain et d’accompagnant) définit la Bienveillance dans son Abécédaire de psychologie positive, comme la capacité à souhaiter le bien des autres et à voir ce qu’il y a de bon en eux.

Quant au dictionnaire, il définit la bienveillance comme une « disposition d’esprit inclinant à la compréhension et à l’indulgence vis-à-vis de l’autre ».

Bonté envers l’autre, Compréhension, IndulgenceJ’ai envie d’y ajouter une notion de Douceur, et d’Ouverture !

Concrètement, cela ressemble à quoi la bienveillance dans une relation ? Comment s’attache-t-on à mettre cette bienveillance en œuvre au quotidien ? Comment personnellement je m’attache chaque jour à mettre ma bienveillance au cœur de ma vie ?

Quelques conseils gagner en bienveillance avec les autres :

  • Voir ce qu’il y a de bon et de positif chez l’autre, en tout premier lieu, avant de se précipiter pour regarder et décortiquer ses défauts et ses faiblesses. – se demander quels sont les points forts de l’autre et ce qu’on aime (ou pourrait aimer) chez lui, et répondre à cette question avant de lister ses défauts ou ce qui nous déplaît !

  • Se rappeler que nous sommes tous humains. – accepter que tout le monde (même vous, n'est-ce pas?) a des défauts, des failles, des blessures, des travers, des périodes de mou, des imperfections, des gestes manqués ou des paroles à côté. Et puis... comprendre ce qu’il y a parfois de blessé, de traumatisé, d’apeuré ou de triste derrière un comportement ou une parole

  • Etre capable de se mettre à la place de l’autre – chercher à comprendre ce qui peut expliquer (dans son passé, dans ses expériences, dans sa vie) sa personnalité, certaines de ses réactions ou de ses paroles, plutôt que juger.

  • Questionner notre agacement ou nos préjugés, vis-à-vis d’un comportement ou d’une façon de penser – souvent, le jugement ou l'émotion que l'autre fait naître en nous est le miroir de nos propres peurs, doutes... Un ami se met toujours en avant et cela vous agace ? Peut-être est-ce plutôt car vous aimeriez savoir faire comme lui... Ou que cela vous rappelle un parent qui n'écoutait jamais ce que vous aviez à dire, vous... Ou... posez-vous la question de "pourquoi cet agacement ?"

  • Oser dire à l’autre ce que l’on pense (son avis, son opinion, son désaccord, ses limites et son besoin), sans être agressif, ni critiquer sa personne Nous avons tous l’opportunité d’exprimer nos ressentis, besoins et émotions afin de se faire respecter, mais tout en douceur. Dire: « Tes retards fréquents me posent problème, car chaque fois je dois attendre et cela désorganise mon emploi du temps » ou « Quand tu arrives en retard comme ça, cela me donne l’impression que je n’ai pas d’importance pour toi, comment pourrions-nous faire pour que cela ne se reproduise plus ? » Ce n’est pas la même chose que de dire : « Tu n’es pas fichu d’être à l’heure, tu as vraiment un problème ! » ni même que de ne rien dire et de le critiquer ensuite dans le dos… J’ai fais un article sur la meilleure façon de donner du feedback respectueux et efficaces. Vous le retrouverez ici.

  • Etre doux avec l’autre – Dans notre regard, nos actes et nos paroles. Parfois un regard aimant, une parole rassurante, un geste amical change tout.

Bienveillance, écoute, communication
  • Retenir nos critiques acerbes, jugements ou moqueries – et se demander « pourquoi je juge ? Qu’est-ce que cette situation vient piquer chez moi pour que je me retrouve à juger ainsi ? » chaque fois qu’un jugement hâtif pointe son nez.

  • Etre ouvert à la différence, et parfois accepter de se remettre en question – l'autre pense différemment, est-ce que ma façon de voir ou de faire est nécessairement la meilleure ?

La bienveillance, un entraînement !


Car nous sommes humains. Et il est plus facile ou plus rapide, de rire, de se moquer, de se fermer, de juger ou d’attaquer plutôt que de faire preuve de bienveillance. Surtout lorsque nous sommes poussés dans nos retranchements, déstabilisés par une autre façon de faire ou de penser, blessés, en colère, révoltés, ou inquiétés parce que dit l’autre, ou tout simplement de mauvaise humeur.


Alors, oui, offrir notre bienveillance à l’autre est un cadeau et une qualité précieuse. C’est un entraînement de tous les jours qui demande au quotidien de se poser les questions :

  • Qu’est-ce qu’il y a de bon chez cette personne ?

  • Comment puis-je l’écouter et la comprendre de la même façon que j’aimerais être écouté et compris moi-même ?

  • Qu’est-ce qui peut expliquer son comportement ?

  • Qu’est-ce que je pourrais faire pour mettre cette personne plus à l’aise ?

  • Qu’est-ce que je pourrais faire pour dépasser mes préjugés ?

  • Comment exprimer mon avis / mon désaccord, de façon respectueuse (sans blesser, et sans me renier moi-même)?


Et les jours où notre agacement est trop important pour être bienveillant (car nous sommes humains et comme lors de tout apprentissage il arrive parfois que nous fatiguions ou coincions), alors ces jours-là, écoutons, tout simplement.

Avant de terminer, je voudrais vous rappeler que...


La bienveillance envers soi-même


La bienveillance ce n'est pas que pour les autres ! C'est aussi et avant tout pour vous !C’est aussi un cadeau à s’offrir à soi-même.

Comment voulez-vous être indulgent avec les autres, si vous êtes intransigeant et dur envers vous ?

Vis-à-vis de vous-même aussi :

  • Regardez et posez votre attention sur ce que vous faites de bien, même que vous avez l’impression que vous auriez pu mieux faire.

  • Voyez vos forces et ce qu’il y a de beau en vous, même quand vous avez tendance à vous arrêter sur vos défauts.

  • Célébrez vos réussites, quand votre regard se porte trop vite sur vos erreurs de parcours.

  • Ecoutez-vous (vos émotions, vos ressentis, vos besoins) et donnez-vous du crédit

  • Acceptez d’être humain et d'être en chemin, tout simplement.


La bienveillance envers soi-même s’apprend, elle aussi. C’est un travail que je fais avec mes clients quand je les aide à construire leur amour d’eux-mêmes, leur estime d’eux-mêmes et leur confiance en eux.


Pour moi, la bienveillance est la plus belle des qualités, car elle harmonise vos relations aux autres, votre relation avec vous-même, et elle donne de la douceur au monde.

Voilà pourquoi je voulais faire cet article. Pour réhabiliter cette belle qualité humaine. Et qu'elle ne soit plus galvaudée ou critiquée, mais enfin comprise comme une valeur profonde à faire vivre, comme un cadeau pour les autres et pour soi-même.

C’est pour cela que dans chacun de mes coachings, nous travaillons assidûment, sérieusement, efficacement, mais dans cette douce bulle de bienveillance qui est le meilleur climat pour se transformer et atteindre ses objectifs.


D’ailleurs, avez-vous déjà mieux appris que dans un climat de douceur et de confiance ?


Si vous voulez allez plus loin, je vous ai préparé une vidéo pour vous donner des clés de communication au travail.


Je vous propose aussi mes coaching sur-mesure personnalisé pour vous accompagner en toute bienveillance et confiance dans vos objectifs de vie professionnels ou personnels.


Et parce que la bienveillance commence d'abord par soi-même, vous trouverez dans ce parcours vidéo-coaching en ligne des clés pour plus de douceur avec vous-même


N'hésitez pas à me contacter via le formulaire de contact ci-dessous ou à suivre ma page LinkedIn ou Instagram 👍

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